BUREAU PLAT

Lot 41
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BUREAU PLAT
*EXCEPTIONNEL BUREAU PLAT DU MAÎTRE AUX PAGODES Double estampille de Jacques-Laurent COSSON (1737-1812), maître en 1765, qui a vraissemblablement remis ce meuble en état à la fin du XVIIIe siècle (Fig. 1 et 2). En partie d'époque Louis XV pour le caisson. Marqueterie de croisillons en placage de bois de rose et remarquable décor de bronzes ciselés et dorés. H. 79 cm L. 196 cm P. 97 cm La poignée de tirage du tiroir de droite est détachée. Trois clés. Il ouvre à trois tiroirs. Le plateau est entièrement couvert d'un maroquin de cuir brun, rapporté, allant jusqu'à la lingotière. Les tiroirs en acajou ont été réalisés en Angleterre, ainsi que les serrures à double pêne au XIXe siècle. Le décor chinoisant aux pagodes des bronzes extraordinaires : - en chute : buste de dignitaire chinois en habit d'apparat et en vue frontale - en astragale : tige fleurie, ornant deux côtés des pieds cambrés. - en sabot : décor feuillagé avec culot d'acanthe. - sur le côté : important cartouche rocaille avec fleur et branchages fleuris Sur chaque longueur : - au centre de la ceinture : une pagode ouverte à double toit, posée sur un tertre fleuri et flanquée d'un branchage fleuri. - Sur les crosses des deux tiroirs : chinoise en buste émergeant d'un motif de branchages fleuris. - Poignées des tiroirs et leur vis à vis : branchage fleuri sur un tertre traité à l'européenne. - Lingotière et entourage des tiroirs et leurs vis à vis : baguette de bronze à frise de rais d'oves. Le Maître aux pagodes : La production du Maître aux pagodes, ainsi baptisé par Alexandre Pradère en raison de son oeuvre composée de commodes et de bureaux plats ornés de garnitures de bronze à grandes figures de chinois et à chutes en têtes de faunes. Jusqu'à la découverte par Christie's de l'estampille N.G., retrouvée sous le bâti de la commode appartenant à Miss Joan Cummings (Vente Christie's - New-York, le 21 mai 1996, lot n° 238), plusieurs hypothèses avaient été émises dont une production des fils d'André-Charles Boulle. Depuis plusieurs années, l'estampille N.G. a été attribuée à Noël Gérard (? - 1732) ébéniste dont l'atelier comprenait sept établis et dont le stock sera vendu par sa veuve Marguerite en 1749. Provenance : - Mentmore, succession du 6e duc de Rosebery et sa famille. Vente Sotheby's Parke Bennet & Co. des 18, 19 et 20 mai 1977. Catalogue de vente Mentmore, Volume one, Furniture, Lot N°86, page 74. Ce bureau était installé dans la salle de billard comme en atteste l'étiquette manuscrite qui se trouve sous le bureau : « Billiard room » (Fig.3). Le Maître aux pagodes : La production du Maître aux pagodes, ainsi baptisé par Alexandre Pradère en raison de son oeuvre composée de commodes et de bureaux plats ornés de garnitures de bronze à grandes figures de chinois et à chutes en têtes de faunes. Jusqu'à la découverte par Christie's de l'estampille N.G., retrouvée sous le bâti de la commode appartenant à Miss Joan Cummings (Vente Christie's - New-York, le 21 mai 1996, lot n° 238), plusieurs hypothèses avaient été émises dont une production des fils d'André-Charles Boulle. Depuis plusieurs années, l'estampille N.G. a été attribuée à Noël Gérard (? - 1732) ébéniste dont l'atelier comprenait sept établis et dont le stock sera vendu par sa veuve Marguerite en 1749. Références : - Bureau plat attribué au « Maître aux Pagodes » (actif à Paris vers 1730) - [], vente Kohn du 19 mars 2018. - Un bureau identique figure sur une vue d'intérieur du château de Lednice en Tchécoslovaquie datant de 1845 (Les grandes demeures de l'Europe centrale, P. 135). - L'Estampille/L'objet d'art Hors-série N° 286, décembre 1994 : « Ce bureau est une illustration de cette vérité dans l'histoire des arts décoratifs selon laquelle on découvre l'évolution du goût des clients au long d'une époque à travers les modications qu'ils ont fait subir aux ouvrages. Bernard Tapie s'est passionné pour cet objet d'exception, oeuvre du Maître aux pagodes comme l'a montré Alexandre Pradère, et qui provenait des Collections Rothschild. Ce bureau possédait des chutes de pagodes. Bernard Tapie peu sensible à cette chinoiserie, a fait remplacer ces bronzes par des chutes d'un modèle authentiquement français. Créé en 1730, ce bureau a connu plusieurs transformations. Restauré une première fois par Cosson dont il porte l'estampille, il avait traversé la Manche pour meubler le château de Mentmore. Là, les Rothschild l'avaient modié dans le goût qui leur était propre : recours à l'acajou massif pour en anoblir les tir
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